L’ère des petites citadines dans les années 90 : des voitures compactes révolutionnent la mobilité 

Les années 90 sont marquées par de profonds changements dans l’industrie automobile avec l’évolution des préférences des consommateurs vers des véhicules plus petits, plus agiles et plus économes que ce soit dans les zones urbaines ou rurales. Le design des voitures a également subi des changements notables, adoptant des lignes plus arrondies pour certains modèles. Cette période est marquée par l’émergence de petites citadines au style distinctif, incarnées par des modèles emblématiques tels que la Renault Twingo, la Fiat Cinquecento, la Peugeot 106, la Ford Ka et la Nissan Micra.

Au tournant des années 90, plusieurs petites voitures citadines de différents constructeurs font leur apparition sur le marché automobile. Cette émergence s’explique en grande partie par une prise de conscience croissante de l’importance de l’environnement, ainsi que par le désir croissant d’une économie de carburant plus efficace. Dans ce contexte, les automobilistes ont commencé à privilégier des options plus compactes et légères, conçues pour consommer moins de carburant tout en assurant une performance adéquate pour leurs déplacements quotidiens.

Ces petites voitures ont su séduire un large public, attirant aussi bien les jeunes conducteurs à la recherche de modèles plus agiles que les femmes, qui étaient particulièrement visées par des véhicules comme la Peugeot 106 ou la Nissan Micra. De plus, elles ont trouvé leur place au sein des familles en quête d’un second véhicule, offrant une solution pratique pour les déplacements quotidiens tout en répondant aux besoins spécifiques de ces différents segments de la population. Ainsi, cette nouvelle génération de voitures citadines a su s’adapter aux évolutions des attentes des consommateurs, devenant une option attrayante pour divers profils de conducteurs.

Les petites citadines des années 90 se distinguent également par leur design compact mais aussi par leur concept novateur à l’image de la Renault Twingo qui est dotée de sièges arrière coulissants permettant d’ajuster l’espace intérieur en fonction des besoins du conducteurs. De plus l’aspect sécurité n’est pas négligé avec des airbags, un système de freinage amélioré et des structures de carrosseries renforcées pour une protection accrue. Sur le plan technologique, les années 90 apportent des fonctionnalités modernes pour l’époque telles qu’en option pour certains modèles la climatisation, la direction assistée, les vitres électriques et l’ouverture centralisée. Ces petites citadines respectent également les normes environnementales de leur époque. Les préoccupations environnementales des constructeurs dans les années 90 se manifestent tant dans la réduction des émissions de particules que dans la facilité de recyclage des véhicules. Dans les années 90, l’apparition discrète de petites citadines électriques sur le marché automobile est également perceptible.

La Renault Twingo, à vous d’inventer la vie qui va avec

Les années 90 sont marquées par l’arrivée d’un phénomène automobile révolutionnaire : la Renault Twingo. Cette petite citadine se démarque par ses jolies rondeurs, sa conception monocorps et une intelligence bien au-dessus de la moyenne. Lancée au Mondial de l’Automobile de Paris en octobre 1992, la Twingo I est commercialisée à partir de février 1993, prenant la relève de la mythique 4L. Initialement ciblée vers les jeunes, elle a rapidement conquis le cœur d’une diversité d’automobilistes.

Avec des mensurations de 3,43 m de long pour 1,63 m de large, la Twingo I offre une présence à la fois idéale en ville et à la campagne. Son design captivant, caractérisé par des formes lisses, rondes, une silhouette galbée, et des feux ronds épousant la ligne du capot, témoigne d’une créativité hors du commun. Chaque détail est pensé de manière ergonomique, offrant un bonheur visuel inépuisable.

Sous le capot, la Twingo I abrite un moteur unique de 1239 cm3, développant 55 ch et atteignant une vitesse maximale de 150 km/h sur circuit. Elle se montre à l’aise aussi bien sur les grands espaces que dans les rues étroites de la ville, avec une boîte à 5 vitesses. En ville, sa maniabilité et son faible encombrement font merveille, tandis que son moteur à injection catalysé offre une conduite souple et fluide, évitant de fréquents changements de vitesse.

À l’intérieur, la Twingo I surprend par son habitabilité exceptionnelle pour sa catégorie, dotée de quatre vraies places assises. Grâce à sa structure monocoque 3 portes, une largeur importante, une hauteur inhabituelle, des voies larges et un empattement proche de la longueur totale, elle parvient à offrir un rayon aux genoux de 24,6 cm. Ce concept novateur lui permet de révolutionner le concept des « petites voitures », offrant un espace intérieur plus grand que sa taille extérieure ne le laisse paraître.

La Twingo I propose également une modularité intérieure remarquable avec des sièges avant complètement inclinables et des dossiers arrière réglables. Elle peut se transformer en chambre d’hôtel en deux temps trois mouvements, passant d’une position 4 places généreuses à une position lit double. Les possibilités d’aménagement sont multiples, avec une banquette arrière montée sur glissière pour varier la longueur habitable de 1,61 m à 1,78 m.

Côté équipement, la Twingo I ne lésine pas sur la sécurité et le confort, avec des ceintures de sécurité arrière à enrouleur, un pré-équipement radio, des vitres teintées, une lunette arrière chauffante, un essuie-lave-lunette arrière, des poignées de maintien, des accoudoirs aux quatre places, et en option, la climatisation et un toit ouvrant panoramique « plein ciel ». La personnalisation est également à l’honneur avec une boutique « Twingo » offrant des objets spécifiques, du volant bicolore à l’autoradio dédié, en passant par un sac à dos de siège et même un parapluie !

Disponible à sa sortie en sept coloris, dont le rouge corail, le bleu outremer, le jaune indien, le noir nacré, le brume métallisé, le rouge nacré et le vert coriandre, la Twingo de première génération a su laisser une empreinte indélébile dans l’histoire automobile.

À partir d’octobre 1994, une seconde gamme de Twingo est lancée sur le marché, offrant des options supplémentaires telles que l’ABS, l’airbag en option, et le pack électrique comprenant les vitres électriques, les rétroviseurs électriques et l’ouverture centralisée.

Simultanément, les premières séries spéciales font leur apparition, telles que les Twingo Alizée, Kenzo, Easy avec une boîte semi-automatique et destinée aux entreprises.

En septembre 1996, une troisième collection voit le jour, dotée d’un nouveau moteur de 1148 cm3 développant 60 ch. Son système d’injection multipoint améliore la dépollution, les performances, et réduit la consommation d’essence. Ce moteur moderne et efficace représente l’alliance parfaite entre la Twingo et son conducteur. En option, ce nouveau moteur peut être équipé de GPL. Un troisième feu stop est ajouté au-dessus de la lunette arrière. Cette version se décline en différentes couleurs : vert luzerne, jaune paille, bleu méthyl, rouge coquelicot, brume, rouge vif, bleu myositis et noir opaque.

La Twingo Phase 2 est lancée en septembre 1998, avec une modernisation visuelle incluant de nouveaux phares intégrant des clignotants passant de l’orange au blanc. Le bouclier avant est restylé, accueillant deux anti-brouillard selon les modèles et peint couleur carrosserie. La Twingo Phase 2 est également équipée de nouveaux enjoliveurs et propose de nouvelles teintes. À l’arrière, les feux sont modernisés. Désormais, la Twingo est pourvue d’airbags, et les commandes adoptent une teinte jaune. Cette génération introduit également une nouvelle finition Initiale, dotée d’une sellerie en cuir.

D’autres collections de la Twingo I voient le jour au début des années 2000. La production de la Twingo I cesse sur les chaînes de montage de l’usine de Flins en juin 2007 après la fabrication de 2 478 648 exemplaires. Toutefois, la production continue en Colombie jusqu’en 2012. Remplacé par la Twingo II, la Twingo I continue tout de même à rouler sur nos routes encore aujourd’hui. 

Peugeot 106 : C’est la 1ère fois que les hommes sont fous de la voiture de leur femme !

La Peugeot 106 est introduite sur le marché le 12 septembre 1991 en tant que pionnière de la génération 6, visant à élargir l’offre de Peugeot dans le segment des petites citadines.

C’est une véritable boule de sympathie, enveloppée de sourires et revêtue d’un charme qui s’épanouit parfaitement dans ses 3,56 mètres de surprises et d’émerveillement. Conçue pour la polyvalence, sculptée pour la vie urbaine et taillée pour la route, elle incarne un concentré d’élégance et de séduction. En tant que traction avant à moteur transversal, elle est le fruit du savoir-faire de Peugeot, puisant ses racines dans une tradition bien établie. Agréable à conduire et maniable, elle est la voiture idéale du jeune conducteur mais aussi des femmes comme le suggèrent les publicités.

Initialement proposée en version trois portes, elle est ensuite déclinée en cinq portes à partir de 1992. La production atteint près de 2 800 000 exemplaires jusqu’à sa cessation en 2003. Fabriquée principalement à Mulhouse, les usines de Sochaux et Aulnay-sous-bois ont renforcé la production en périodes de forte demande.

La Peugeot 106, en tant que traction avant, offre des motorisations essence 4 cylindres de type TU, variant de 954 à 1587 cm³, ainsi que des options diesel de 1360 à 1558 cm³.

Au cours de ses douze années de commercialisation, la Peugeot 106 se distingue par une multitude de séries spéciales, parmi lesquelles les emblématiques « Roland Garros » et « Zénith » en 1993, la célèbre 106 Kid aux sièges en jean en 1994, la ludique 106 Cartoon présentée par Droopy de 1996 à 1999, l’élégante « Inès de la Fressange » en 1997, et l’Enfant Terrible commercialisée en 2000.

La voiture marque également son empreinte dans le domaine sportif avec des versions telles que la 106 Rallye en 1993, la 106 XSI de 95 ch en 1992 et de 105 ch en 1995, ainsi que la 106 S16 de 120 ch en 1996 pour sa dernière année de commercialisation. La 106 Maxi est dévoilée en 1997, s’inspirant de la 306 Maxi, et connaît un succès notable dans les rallyes, notamment avec la participation de Cédric Robert en 2000, qui a terminé 5ème du championnat de France des Rallyes. En outre, la Peugeot 106 est déclinée en 1995 dans une version électrique, produite à 3500 exemplaires.

La Peugeot 106 marque aussi les esprits avec des campagnes publicitaires emblématiques axées principalement sur l’humour, comme la célèbre : “Monsieur est prêt à tout pour pouvoir emprunter la voiture de sa femme”. 

Un modèle similaire, la Citroën Saxo, fait son entrée sur le marché en 1996. Cependant, elle se distingue de la Peugeot 106 par des caractéristiques distinctes telles que les boucliers, le capot, les ailes avant, les phares, les feux arrière et le hayon.

La Fiat Cinquecento, petite par la taille, grande par l’émotion

La naissance de la Cinquecento, une petite citadine, découle d’une profonde réflexion sur la qualité de vie et l’environnement dans les espaces urbains. À son époque, la Cinquecento se positionne en tant que voiture économique et écologique, disponible en version catalysée et avec un moteur électrique, incarnant ainsi une solution complète, économique et respectueuse de l’environnement selon les normes de l’époque. Son assurance en milieu urbain et sa vivacité en dehors des villes définissent l’identité de la Fiat Cinquecento.

Le fruit d’une technologie plus sophistiquée, la Cinquecento offre une conduite facile et plaisante, alliant maniabilité et convivialité en milieu urbain, tout en étant agile et dynamique sur de courtes distances. Le chiffre emblématique « 500 » évoque des souvenirs et des émotions, lié à la légende automobile.

Présentée en 1991 comme l’héritière de la Fiat 126, la Cinquecento prend son nom en hommage à son ancêtre, la Fiat 500. Malgré sa petite taille, elle propose 5 places assises. Le design extérieur se distingue par un capot incliné harmonieusement connecté aux blocs optiques et aux pare-chocs avant, présentant une interprétation moderne de la calandre et du « Family Feeling ». Bien que son esthétique puisse sembler datée avec ses lignes carrées comparées aux courbes des voitures contemporaines des années 90, la Cinquecento arbore un style sobre et épuré, fusionnant originalité et fonctionnalité. Avec des dimensions compactes de 3,23 m de long, 1,49 m de large et 1,43 m de haut, elle se révèle extrêmement pratique et maniable, avec un rayon de braquage d’un peu plus de 9 m de diamètre. 

Le hayon arrière enveloppant avec une grande lunette arrière constitue l’élément stylistique distinctif de la Cinquecento. Les feux arrière horizontaux accentuent visuellement la largeur de la voiture, suggérant une habitabilité généreuse. Des détails aérodynamiques, tels que les poignées de portes encastrées, contribuent à un coefficient de traînée exceptionnel de 0,33 pour une petite citadine.

À l’intérieur, la Cinquecento offre un niveau surprenant d’habitabilité et de confort, dépassant ses dimensions extérieures. L’habitacle spacieux et lumineux présente une planche de bord enveloppante et rationnelle, résultat d’une étude ergonomique et stylistique approfondie. Les sièges, recouverts d’un tissu à larges rayures colorées, s’harmonisent avec la carrosserie. Malgré sa taille compacte, la Cinquecento peut accueillir 5 personnes, facilitant l’accès aux sièges arrière grâce à un mécanisme de rabattement astucieux.

Le coffre de 170 dm3, extensible à 810 dm3 en rabattant la banquette arrière, offre une remarquable capacité de chargement. Propulsée par un moteur à quatre cylindres de 903 cm3, passant à l’injection de 899 cm3 en 1993 pour répondre aux normes anti-pollution, la Cinquecento propose également une version électrique, la Cinquecento Elettra. Cette dernière, conçue pour les zones urbaines, dispose d’un moteur électrique de 9,2 kW (12,5 cv), alimenté par un pack de batteries plomb-gel de 6 v, offrant une conduite agile, propre et silencieuse. Les batteries sont soigneusement logées à l’arrière de la voiture, séparées de l’habitacle par un filet de protection.

À partir de 1994, la Fiat Cinquecento propose une déclinaison sportive baptisée Cinquecento Sporting. Cette version est équipée d’un moteur 1108 cm3 emprunté à la Punto 55.

La Fiat Cinquecento incarne la jeunesse avec son style dynamique et sportif. Sa vivacité se manifeste à travers le moteur Fire 1100, associé à une conception mécanique moderne et avancée, assurant une maniabilité parfaite et une grande sécurité. La Cinquecento Sporting ne passe pas inaperçue grâce à ses pare-chocs et rétroviseurs extérieurs peints dans la même teinte que la carrosserie, ses moulures de pare-chocs colorées, le cadre teinté sur l’admission d’air du pare-chocs avant, les jantes en alliage avec des pneus surdimensionnés, le pot d’échappement sportif. La Cinquecento Sporting arbore un look jeune et agressif, hérité de la longue tradition sportive des courses de côtes légendaires des années 60 jusqu’au rallye du Trofeo Cinquecento des années 90.

Sur la route, la Cinquecento Sporting brille par sa fiabilité. Elle circule en toute confiance au sein du trafic urbain tout en étant la complice idéale pour des évasions hors de la ville, dévorant allègrement les grandes routes avec une vitesse maximale atteignant 150 km/h. Disponible dans des teintes telles que le rouge sportif, le jaune genêt, le noir et le gris nickel, elle séduit par sa diversité de choix esthétiques. Après 1 164 525 exemplaires, la production de la Fiat Cinquencento est arrêté en 1998 dans l’usine polonaise et laisse la place à la Fiat Seicento (600 en italien).

La Ford Ka, une révolution stylistique dans le monde automobile

La Ford Ka marque un véritable tournant pour le constructeur américain en introduisant une approche novatrice dans le segment des petites voitures. Lancée en 1996, elle attire rapidement l’attention grâce à son design distinctif, ses caractéristiques pratiques et sa conduite agile. La Ford Ka incarne une voiture de caractère individuel, expressive et agréable à conduire, sans compromis en matière de sécurité, de qualité et d’équipement.

Son design distinctif et individualiste est révolutionnaire pour l’époque, avec des lignes douces et des courbes subtiles exprimant pleinement le concept de petite citadine. La Ford Ka se démarque par ses éléments de style créant un aspect harmonieux, où chaque détail contribue à un effet bluffant. Bien que certaines personnes puissent ne pas apprécier son design, la Ka fait une entrée impressionnante dans le monde de l’automobile, devenant reconnaissable au premier coup d’œil.

La Ford Ka excelle dans le trafic urbain agité tout en offrant la capacité de parcourir facilement de longues distances sur l’autoroute. Avec une tenue de route exceptionnelle et un confort de conduite, elle se positionne comme une concurrente idéale aux autres modèles de son segment.

Sur le plan du design intégré, la Ford Ka représente une approche contemporaine avec son extérieur et son intérieur reflétant les influences de l’architecture artistique et des éléments graphiques de la vie quotidienne. Conçue par Claude Lobo, la voiture affiche une allure arrondie avec des lignes fluides, conférant au Ka une personnalité distinctive parmi les citadines de son époque. Malgré son apparence particulière, la Ka demeure fonctionnelle et honnête dans ses manières, mettant l’accent sur l’interaction entre les composants et le design. Le respect de l’environnement est également pris en compte depuis la conception jusqu’au développement, avec des émissions conformes aux normes de l’époque et une haute recyclabilité en fin de vie.

Claude Lobo déclare : « Nous voulions faire une anti-Twingo. La Twingo, en tant que telle, est une voiture très intelligente ; c’est une mini-fourgonnette, mais nous ne pouvions pas la répéter. Ma philosophie s’est vraiment inspirée de la Mini originale ; je voulais concevoir une voiture si forte dans son apparence que nous n’aurions pas à effectuer un lifting de mi-vie. Lorsque j’ai présenté le Ka au conseil d’administration aux États-Unis, je leur ai dit que soit nous le vendions bien, soit vous le jetiez au rebut, mais vous ne pouviez pas le relever. »

Le moteur Endura-E de 1,3 litre de la Ford Ka répondait aux normes strictes d’émission de l’époque, équipé d’un pot catalytique agissant rapidement après un démarrage à froid. La Ka a également pris en compte des éléments environnementaux tels qu’un liquide de refroidissement sans CFC et une mousse incorporée à l’intérieur. Conçue pour durer selon les objectifs européens du début des années 2000, la Ford Ka ne passe pas inaperçue sur les routes aujourd’hui.

À l’intérieur, la Ford Ka offre confort et praticité malgré sa taille compacte de 3,62 m de long. Avec un habitacle bien pensé, des sièges confortables et des espaces de rangement astucieux, la Ka se distingue également sur le plan de la sécurité avec des airbags conducteur et passager, une direction assistée, la climatisation, des commandes électriques pour les vitres et l’ouverture centralisée. Elle est disponible dans les teintes ontario blue, belladonna, radiant red et dans des teintes métallisé tels que amparo blue, panther black, electric current, cuirass, mica stone, moondust silver et autumn green. La Ford Ka laisse une empreinte durable dans le monde des petites voitures, incarnant l’idée que la taille ne doit pas compromettre le style et la praticité. Des années plus tard, elle demeure dans la mémoire de chacun. La première génération de la Ford Ka est arrêté en 2008 pour laisser la place à la seconde génération.

La Nissan Micra a tout ce que les petites voitures devraient avoir

La seconde génération de la Nissan Micra fait son apparition à la fin de l’année 1992 et est fabriquée dans l’usine de Sunderland, en Grande-Bretagne. L’introduction de cette nouvelle voiture suscite une réflexion profonde sur notre perception automobile, marquant ainsi une ère nouvelle. Dotée d’une esthétique biodesign, d’un confort exceptionnel, d’une habitabilité surprenante, d’un comportement exceptionnel, d’une faible consommation et d’un engagement envers l’environnement, la Nissan Micra de cette génération se distingue par ses caractéristiques exceptionnelles. Elle s’inscrit dans la longue tradition de qualité et d’exigence établie par Nissan, avec une priorité accordée à la sécurité des passagers.

La transmission à variation continue de la nouvelle Micra se démarque par son niveau de sophistication, offrant des réactions douces et sans à-coups, une sobriété remarquable, et une conduite reposante. La boîte automatique de la Micra assure des changements de rapports fluides, évitant toute transition brusque. À l’arrêt, la voiture demeure immobile dès que l’accélérateur est relâché, éliminant ainsi tout mouvement non désiré.

La suspension de la Micra comprend une configuration arrière à 5 bras de guidage et une suspension avant à roues indépendantes, offrant des performances routières spectaculaires. Des tests approfondis en laboratoire et sur les routes européennes ont contribué à perfectionner cette suspension, assurant une tenue de route impeccable dans diverses conditions.

Deux motorisations sont disponibles à la sortie de la Nissan Micra : le moteur 1.0L de 54 ch et le moteur 1.3L multisoupapes de 75 ch, établissant de nouveaux standards en termes de sophistication et de performances, avec des niveaux de bruit et de vibrations minimes. La version 1.0L offre une autonomie exceptionnelle de plus de 800 km à une vitesse moyenne de 90 km/h, avec une consommation de 5 L aux 100 km.

Lors du restylage en 1998, la gamme s’enrichit de deux nouveaux moteurs : un 1.4L de 16 soupapes développant 82 ch et une version diesel de 1.5L de 8 soupapes développant 57 ch.

La Micra se distingue également par son système sophistiqué de gestion électronique de l’allumage et de l’injection, assurant des performances impressionnantes. Sa carrosserie compacte, avec un rayon de braquage de 4 m, en fait une voiture idéale en milieu urbain. Son design à la fois rétro et sympathique, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, offre une esthétique unique. L’ergonomie est au cœur de sa conception, facilitant le chargement et offrant une ambiance lumineuse et chaleureuse.

La Micra intègre des éléments de sécurité innovants, tels qu’une carrosserie hyper rigide, des pavillons et montants renforcés, des barres de protection latérales en acier, et des ceintures de sécurité à trois points d’ancrage directement fixées aux sièges. Le système d’échappement à double catalyseur et l’utilisation d’essence sans plomb contribuent à respecter les normes antipollution de l’époque.

En France, différentes finitions spéciales, telles que LX, SLX, Deluxe, Lagoon ou Cypia, sont disponibles, ainsi que des séries spéciales comme les Coutures, Côté sud ou les Star-Cup, dotées d’un kit carrosserie sportif. La 2ème génération de la Nissan Micra laisse la place à la 3ème génération en 2003.

Potentiel de collection des petites citadines des années 90

Se pose souvent la question de la collectionabilité de certaines voitures des années 90, entrant dans la catégorie des youngtimers, ayant maintenant dépassé les 30 ans ou sur le point de le faire. Certains modèles commencent à être prisés par les passionnés, à l’instar des premières éditions de la Renault Twingo, en particulier celles qui arborent la teinte Rouge corail. Le toit ouvrant de la Twingo est également très recherché, non seulement par les propriétaires de Twingo, mais aussi par ceux possédant d’autres véhicules, étant adaptable sur plusieurs modèles.

Du côté de la Peugeot 106, ce sont les versions sportives qui suscitent un intérêt particulier parmi les collectionneurs. Certains modèles, comme la 106 Rallye, peuvent atteindre des cotes élevées, allant jusqu’à 16 000 euros. La Fiat Cinquecento, bien que relativement rare sur le marché de l’occasion, peut être dénichée à des prix abordables. Ainsi, la rareté ne garantit pas nécessairement une valeur élevée, comme en témoigne la possibilité d’acquérir une Cinquecento à moins de 2000 euros.

Les Nissan Micra, quant à elles, affichent des cotes variant de 2000 à 2500 euros pour des véhicules présentant un faible kilométrage. La Ford Ka se profile également comme une future candidate à la collection. Certains exemplaires, malheureusement altérés par le temps avec des vernis de carrosserie ternes, peuvent être trouvés à moins de 1500 euros. Cependant, les modèles bien préservés peuvent atteindre jusqu’à 3000 euros.

Par conséquent, la possibilité de considérer ces petites citadines des années 90 comme de véritables objets de collection repose sur divers critères, notamment la qualité de leur préservation et l’attrait particulier qu’elles suscitent parmi les passionnés de voitures anciennes. Il n’est donc pas surprenant d’envisager ces petites voitures citadines au sein des rassemblements de voitures anciennes cette année ou dans un avenir proche.

Crédit photos : Vintage Road Trip, Fiat, Peugeot, Renault, Ford